A Nantes et dans les Pays de la Loire, le festival cosmopolite L’œil du monde accueille 12 maisons d’édition jeunesse

Imaginé par les éditions MeMo, le festival cosmopolite L’œil du monde a ouvert ses portes le 25 mars au Lieu Unique de Nantes et dans les bibliothèques des Pays de la Loire. 11 maisons d’édition jeunesse – coréenne, tchèque, rwandaise, italienne, polonaise, etc, – sont présentes aux côtés de MeMo pour « donner à voir la diversité et la vitalité de l’édition de création, et partager ce trésor avec les enfants ». Au cœur de cet événement hors norme, chaque samedi et dimanche, jusqu’au 23 avril, la librairie Sorcières, Les Enfants Terribles, tient le rôle magnifique de « librairie du monde »

Affiche illustrée par Kitty Crowther

L’œil du monde vous propose un regard grand ouvert, une oreille curieuse et une envie de partager les récits, les images, les couleurs, les techniques et les sonorités venues des quatre coins du globe. Des ouvrages, des auteur·trice·s, des illustrateur·trice·s, porté·e·s par douze maisons d’éditions du Japon, Portugal, Italie, Pologne, Inde, Norvège, République Tchèque, Rwanda, Espagne, Corée du Sud, Mexique et de France, sont accueilli·e·s dans 12 bibliothèques des Pays de la Loire.

Organisé par les éditions MeMo et à l’image de leur exigence, le festival donne un accès inédit et généreux à des albums délicats, rares, singuliers et puissants. Parmi les belles découvertes, notons les éditions tchèques Baobab et les lignes dynamiques de Magdalena Rutová ou les histoires brodés d’Eva Volfova.

Du 25 mars au 23 avril, retrouvez l’ensemble des invités au Lieu Unique, pour une exposition, des salons de lecture, des ateliers créatifs, des rencontres et, chaque week-end un espace librairie. La diversité et la qualité de la création contemporaine en littérature de jeunesse s’expriment dans toutes les langues et sous toutes les formes, et si chaque culture dévoile ses spécificités et ses richesses, elles s’adressent à toutes et tous car l’art et l’enfance sont un langage universel.

— Lucie Charrier, librairie Les Enfants Terribles

« Le festival vient tout juste de commencer et cette expérience est déjà mémorable ! Il y a d’abord eu le choix des albums via les sites des éditeurs et grâce quelquefois à leur présélection. Le tiraillement entre l’envie de tout commander, car l’occasion ne se représentera pas de sitôt, et la réalité économique, les doutes qui nous assaillent … Le public va-t-il répondre présent ? Va-t’on réussir à vendre ces livres en version originale ? Quel pari ! Et quelle excitation quand les cartons sont arrivés, au fur et à mesure ! Pour chaque éditeur, chaque livre est une découverte. Même quand le titre existe aussi en français, c’est une joie de le découvrir dans un autre alphabet, un plaisir de comprendre une histoire simplement par l’illustration… »

— Hélène Evain, librairie Les Enfants Terribles