Écrit par un grand poète brésilien, mort en 1987, ce récit relate les aventures et les relations mouvementées de deux créatures aussi dissemblables par leur taille que par leur tempérament. Pucet, la puce des villes, est vaniteux à souhait, partisan du moindre effort ; il manque souvent des plus élémentaires urbanités, mais est très curieux et habile, et sait à ses heures être un bon ami. Osbo, l’éléphant du désert, est un philosophe sensible à la beauté des choses et des êtres, intelligent, doux et affectueux ; il est aimé de tous. Alors que Pucet va s’incruster dans sa vie, faisant de ses oreilles sa maison, cet éléphant docile va s’accommoder de ce trublion, vivant sa vie jusqu’à ne plus pouvoir s’en passer… Ajoutons que c’est aussi une histoire d’amour, non pas entre un éléphant et une puce, mais entre deux éléphants et deux puces… Pour qu’une fin soit heureuse, il faut de l’amour, de cet amour qui rend beau et le monde meilleur ! Les traits et la palette de Stéphane Girel s’accordent bien à cette drolatique aventure, et s’intègrent harmonieusement à une maquette très soignée, imprimée sur un beau et doux papier ivoire Et si vous avez la chance de lire le portugais du Brésil, vous avez l’original du texte en deuxième partie du livre.