De l’art de pourrir la vie des libraires (par La librairie la Soupe de l’Espace à Hyères)

Interforum et la soupe de l’espace, c’est une loooooongue histoire d’amour. Voilà que ce matin je regarde au bas de mon bureau, et je tombe sur un carton Interforum. Rien de surprenant jusque là me direz-vous. Sauf que là, nous avons ENCORE eu droit à ce que l’on appelle dans notre jargon un « office sauvage ». Pour ceux qui ne sauraient pas ce dont il s’agit, En gros c’est recevoir à la librairie des livres que l’on n’a pas commandé. Il ne s’agit évidemment pas d’une erreur de leur part, mais bel et bien d’une vente forcée. C’est comme si vous recevez chez vous un truc que vous n’avez pas commandé, mais que vous devez payer. Vous risquez de trouver ça énervant non ?

Cette année, c’est la 3ème fois qu’Interforum nous fait le coup. 3 fois, c’est beaucoup trop pour moi ; et dans le cas présent, nous avons reçu la merveilleuse prose littéraire de ce cher Guillaume Musso. Guillaume, si tu nous lis, n’y vois là rien de personnel, hein ? C’est juste qu’on a pas envie de les lire tes livres. On les trouve si facilement chez Auchan que ça serait dommage de nous les fourguer aussi non ? Et puis 3exemplaires de chacun des 8 romans relookés pour la 387ème fois, c’était pas indispensable il me semble.

Alors normalement, nous devrions nous en ficher, mettre ça au retour, et nous occuper de nos clients, mais là, j’en ai ras la caquette. Alors je vais être très clair avec nos amis d’Interforum, s’ils ont la bonne idée de lire ce blog : si je ne reçois pas un appel d’eux très rapidement (allez, disons 3 jours à partir d’aujourd’hui), m’informant que le nécessaire sera fait pour arranger la situation, je me ferai un plaisir d’appeler la brigade de répression des fraudes, le syndicat de la librairie française, le syndicat national de l’édition, et tout autre organisme prompt à entendre mes belles paroles.

Voilà, c’est dit ! A vous de jouer maintenant