Une sorcière peut ne cacher une autre (photo Rêv’en Pages) |
Joie à Limoges, chez Rêv’en Pages :
« Le Sacrées Sorcières de Pénélope Bagieu aux éditions Gallimard BD ! Pour l’occasion, le chapeau de sorcière était de sortie (on est Librairie Sorcières ou on ne l’est pas !). Et pourtant, souvenez-vous de ce roman gigantissime de Roald Dahl illustré à l’origine par le non moins géant Quentin Blake : les VRAIES sorcières ne portent certainement pas de chapeau… Par contre, elles ont une langue bleue et une moumoute. »
Joie à La Ciotat, chez Les Deux Arbres :
« Vous croyez que les sorcières n’existent pas ? Détrompez-vous ! Il y a peut-être des sorcières dans votre entourage, voire dans votre famille proche ! Eh oui ! Car les sorcières sont habillées de façon ordinaire et ressemblent à n’importe qui ! Mais elles ne sont pas ordinaires. Elles passent leur temps à élaborer des plans démoniaques pour se débarrasser des enfants. Ces petits êtres sont tellement répugnants ! Ils empestent le caca de chien ! La grandissime sorcière compte bien les faire tous disparaître ! Seuls un jeune garçon et son extravagante grand-mère semblent capables de l’en empêcher… »
Quentin Blake avait illustré Sacrées Sorcières lors de sa parution en 1983. Un défi donc pour l’autrice de Culottées qui emboite le pas d’un grand et livre une nouvelle interprétation dessinée de l’histoire écrite par Roald Dahl. « La grand-mère du petit garçon est inspirée de ma grand-mère à moi. Une grand-mère que j’aimais beaucoup et qui avait toujours plein de bagues, des trucs dorés et qui souvent ratait sa couleur de cheveux…. » La parution de la bande dessinée précède de quelques mois l’adaptation au cinéma de Sacrées Sorcières par Robert Zemeckis (sortie prévue en octobre 2020).
L’occasion de redécouvrir un extraordinaire petit film diffusé dans les années 1980 sur la chaîne anglaise The South Bank Show. Roald Dahl, tout en conduisant les enfants à l’école, les informe sur les dangers des sorcières. « Il y a beaucoup de choses à savoir sur les sorcières. Ce ne sont pas de vraies femmes. Elles se comportent comme des femmes, elles parlent comme des femmes… Elles ont des pieds carrés et pas d’orteils au bout de ces pieds… » Le film n’est pas sous-titré, il se laisse cependant regarder jusqu’au bout, pour le plaisir simple et délicieux d’assister à un dialogue inédit entre des enfants et mister Dahl.