Le 5 février, à l’issue d’un vote à l’unanimité, le Sénat Italien a donc renforcé la loi de 2005 (loi Levi) en prévoyant un Plan National d’Action pour la promotion de la lecture.
Les principales dispositions :
– Baisse du plafond des remises et des promotions : la remise maximale passe de 15 à 5% (comme en France), sauf pour les livres scolaires qui continueront de bénéficier d’une remise de 15%. C’est un point décisif et déterminant qui permet de réguler la concurrence entre la grande distribution et le commerce indépendant.
– Carte pour la Culture : création d’une carte nominative d’un montant de 100 euros, à destination des foyers les plus modestes, utilisable dans l’année, y compris sur l’achat de livres numériques.
– Soutien et développement des bibliothèques scolaires : mise en place d’un fond d’un million
d’euros pour former le personnel des écoles des réseaux engagés dans la gestion des
bibliothèques scolaires.
– Pactes locaux pour la lecture : soutien aux initiatives et activités locales en faveur de la promotion de la lecture.
– Capitale du Livre : à partir de 2020, une ville italienne sera désignée chaque année comme « Capitale italienne du livre, sur présentation d’un programme d’actions.
– Création d’un annuaire « Librairie de qualité » : le label Librairie de Qualité sera attribué aux librairies assurant un service innovant et durable, diversifiant l’offre de livres et mettant en place des actions de promotion de la lecture et de la lecture sur leur territoire.
– Augmentation du crédit d’impôt pour les librairies.
– D’après Il fatto quotidiano, 5 février 2020 –
(Photo Librairie Aqua Alta, Venise)