J’ai été instituteur plus de 20 ans et j’ai aimé ce métier. L’école, ça fait partie de moi, que je le veuille ou non… J’ai écrit pas mal d’histoires qui se passent dans des classes de chez nous, alors forcément, un jour, j’ai eu envie d’en raconter qui se déroulent toujours à l’école, mais dans d’autres pays.

Seulement voilà, comment donner au lecteur une image authentique de la vie quotidienne de ces écolières et de ces écoliers de l’étranger ? Un travail de recherche ne suffisait pas, et je ne voulais pas écrire des documentaires. J’ai donc eu une idée (oui, ça m’arrive encore, parfois…) : imaginer des fictions et les situer dans des écoles réelles. Et pour cela trouver des écoles, prendre contact avec les enseignants et correspondre avec les classes. Ainsi, je disposais d’informations de premier choix, et de l’œil avisé d’un correspondant local.

J’ai ensuite perfectionné le système en allant moi-même sur le terrain. Alors j’ai voyagé (souvent à mes frais…) de la Russie au Burkina Faso, du Maroc au Liban, de Madagascar en Suisse… Pauvre de moi !

Pour en savoir plus, je vous invite à aller faire un tour du côté de Tananarive en lisant Les disparues d’Ambohimanga. Vous découvrirez le quotidien ds élèves de l’école d’Ambohitrimo. C’est un bel endroit un peu perdu dans la campagne, où j’ai passé de très bons moments.