On a ce qu’il vous faut ! : Les héros oubliés, de Gaël Aymon – lu par la librairie Dans ma Librairie

 
Vous voulez des mythes, des légendes, des héros et de l’aventures?

Ne bougez pas! On a ce qu’il vous faut!

Depuis l’enfance, Romain, qui a aujourd’hui 13 ans, a appris tous les mythes possibles afin de conserver la mémoire des héros.

Il a toujours senti que cela faisait de lui un enfant différent – et pensait être enfin délivré de ce fardeau à 14 ans, l’âge qui incarnait, pour lui, la fin de son rôle de gardien.

C’était sans compter un voyage sur l’île, très étrange, de son parrain…

Ce dernier disparait, Colombe et Gaston des « voisins » embarque Romain sur Hyberborée, et le début de l’aventure – du cauchemar – commence!

Gaël Aymon est déjà l’auteur de plusieurs romans chez Actes sud. Il a notamment écrit Oublier Camille, un des rares romans pour adolescents traitant des relations amoureuses et des doutes… du point de vue masculin!

Violène Mesnilgrente, librairie Dans ma librairie à Agen

Les héros oubliés; tome 1 Aux portes de l’oubli – Gaël AYMON – éd. Actes Sud Junior – Date de parution: mars 2015

QUESTIONS À GAËL AYMON (sur le site de l’éditeur)

Vous êtes déjà l’auteur aux éditions Actes Sud Junior de deux romans courts à l’univers réaliste et intimiste. On vous retrouve aujourd’hui auteur du premier tome d’une série fantasy : comment expliquez-vous ce changement de genre ?

Peut-être par défi ? J’aime changer. Je l’ai toujours fait, passant de l’album au roman, du conte à la presse jeunesse… C’est une spécificité de la littérature jeunesse que de ne pas enfermer ses auteurs dans des cases. Mon parcours de comédien m’a sans doute aussi laissé ce goût de vivre plusieurs vies. J’avais envie de me frotter à l’univers de la chevalerie et de la fantasy sans pour autant en respecter les codes et figures imposées. Je voulais de l’aventure, de l’action, du mystère. Du très sombre, très noir aussi. Et du sens.

Votre roman puise son inspiration notamment dans les légendes carolingiennes. Pouvez-vous nous parler de vos références mythologiques ? Quel sens ont-elles pour vous en littérature jeunesse aujourd’hui ?

Le propos même du roman me permettait la plus grande liberté quant au choix de mes inspirations. J’ai pu naviguer dans les univers qui m’attiraient le plus, tout en laissant de côté les aspects qui m’ennuyaient. Ma culture est davantage celle du conte. J’ai donc dû énormément me documenter, pour ensuite gommer la plupart des références acquises et n’en garder que le plus digeste. Enfant, je me rappelle de mon désarroi quand je réalisais que les personnages que j’aimais n’existaient pas réellement, que leur vie s’arrêtait avec la dernière page ou le générique de fin.
Certains personnages sont de véritables compagnons, d’autres ne laissent aucune trace. Les mythes qui ont survécu depuis la nuit des temps sont porteurs d’une force, d’un caractère universel.