Aurore grandit et rentre à l’école. Là, elle subit les moqueries des autres enfants : être la fille de la sorcière n’est pas sans conséquences. Mais Aurore ne se laisse pas faire et Aldegonde, cachée derrière un arbre entend sa fille faire d’un elle, et de leurs liens, un portrait flatteur. Et si finalement ce qu’Aurore prétend de leur relation n’était pas si éloigné de la vérité ? Et si le cœur de pierre d’Aldegonde s’était ouvert à un sentiment inconnu d’elle jusque là ?
Aldegonde n’est finalement pas différente de bien des mères à qui l’amour ne vient pas à l’instant de la rencontre avec leur progéniture mais se construit dans la découverte de l’autre et de soi-même. Au prétexte d’une histoire de sorcière, Claire Clément met des mots sur quelque chose de subtile et violent à la fois : l’amour maternel ne va pas toujours de soi. Et il faut du talent pour en faire une histoire pour les enfants et une histoire pleine d’espoir.