« Peut-on rire de tout ? » demande Cabu. Et si nous avions un début de réponse dans ces quelques pages fortes et émouvantes ?
Si vous avez ce roman entre les mains, alors vous tenez une perle. Ouvrez-le, lisez la première page, et je vous mets au défi de vous arrêter avant la fin.
On passe volontiers du rire aux larmes, sans même en comprendre la raison. Des mots choisis, puissants, qui ne manquent pas de troubler le lecteur. Du cynisme tendre, des personnages singuliers. On se retrouve dans un monde nouveau. Et nous pourrions être ce passager, dans le train, qui regarde par la fenêtre et pense à tous ces gens couchés dans leur lit d’hôpital à rêver de liberté. Parce que oui, c’est de liberté dont a envie Richard. Il a envie de pouvoir être seul pendant plus de cinq minutes. Il a envie qu’on frappe à sa porte avant d’entrer, il a envie de pouvoir fumer, boire, s’il le décide. Il a envie de pouvoir aimer Sylvia comme elle est. Et l’amour peut blesser. Profondément.
Vous retrouverez de la violence, de l’aventure, du défi, de la sociologie, même, et de la philosophie… Vous retrouverez une leçon de vie dans ce livre. Ne la laissez pas filer.
Bienvenue dans un livre optimiste… à l’étage des soins palliatifs.
Antoine Tracol, librairie Lucioles de Vienne
Dieu me déteste – Hollis SEAMON – éd. La belle colére