Benjamin Chaud revisite pour notre plus grand plaisir l’univers des Marsupilamis. Hors des cadres et des bulles, dans un univers végétal foisonnant aux couleurs éclatantes, nous retrouvons toutes les caractéristiques de ces petits êtres imaginaires créés par Franquin. Cette nouvelle descendance ne trahit rien de l’esprit d’origine. Dans le premier album, Le nouveau nid des Petits Marsus, son abri détruit par une tempête, la famille part à la recherche d’un autre. Malheureusement chaque lieu hospitalier choisi est occupé par un animal pas vraiment partageur. Loin de se décourager, et surtout optimistes, les Marsus poussent toujours plus loin leur exploration. Ils finiront après quelques péripéties à reconstruire leur nid, mais assez grand pour accueillir les amis. Dans le second, L’école des Petits Marsus, on assiste au départ pour l’école dans un décor tout aussi luxuriant et coloré, où les petits vont s’adonner à des matières scolaires buissonnières. Houba houba hop, la journée défile sans sans que personne s’ennuie une seconde (et nous non plus) tant la jungle fourmille de petites bêtes à observer. L’auteur, talentueux, excelle dans cet exercice de recréation. L’interactivité du texte et de l’image fonctionne parfaitement dans cet univers tendre, drôle et vivant.